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Anthelme E-M De Sabran | She's my face. He's my name.
Anthelme E-M De Sabran

Dossier du personnage
✘ Métier: Protectrice et éducatrice de jeunes vampires.
✘ Description Physique:
✘ Inventaire/Pouvoirs:
Anthelme E-M De Sabran
Anthelme E-M De Sabran
Vampire Smoothdawn
Messages : 4
Points RP : 1
Points ☆ : 0,5
Nationalité : Française.
Situation : Pitoyable.
Anthelme E-M De Sabran
Sam 19 Jan 2019 - 21:49


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Anthelme E-M De Sabran






Prénoms : Anthelme, Élisée Marie.
Nom : De Sabran.
Surnom : Ant.
Âge : 300 ans et des poussières.
Race : Vampire
Nationalité : Française.
Orientation : Inutile.

Groupe : Smoothdawn.
Métier : Protectrice, tutrice de nouveaux-nés vampires.

Crédit de l'avatar : Elyse - Sound Horizon.

Frêle. Délicate. Sensible. Que de doux mots, pour décrire la si petite vampire – ne mesurant après tout qu'un mètre trente-quatre là où les générations actuelles même féminines avoisinent d'avantage le mètre quarante si ce n'est plus encore pour le même âge physique. Mais également : Charismatique, énigmatique. Ce que l'on observe à coup sûr au premier abord de l'être surnaturel est l'aura dans laquelle elle baigne dans la plus parfaite des simplicités. Malgré son apparence juvénile, Anthelme ne vous fera que si elle le désire tout particulièrement l'effet d'une réelle enfant. Au contraire, son naturel est imposant, semble murmurer que quelque chose est dissimulé derrière sa fragilité apparente. Niché au creux de sa poitrine chétive, son âge réel diffuse autour d'elle quelque chose qui avec le temps est devenu sage. Comme tout vampire, c'est une particularité qui appuie encore d'avantage son charme, et la rend fascinante pour le commun des mortels. Pour les autres êtres surnaturels, eh bien Anthelme cultive au moins la singularité de son excentricité vestimentaire.

C'est autant dans sa droiture, dans les postures toujours si élégantes de son corps : le dos parfaitement à la verticale, le positionnement de ses mains si souvent les paumes l'une sur l'autre au-devant de son bas-ventre, des détails trahissant son origine d'une autre époque. Elle transpire ce raffinement disparu avec les siècles, que les jeunes riches ne savent que pâlement imiter. Malgré la petitesse de son enveloppe charnelle, Anthelme est grandiose.

Son faciès, à jamais préservée par sa nature de damnée, est son plus grand atout. Quiconque dépose le regard sur elle y trouve la  beauté de la jeunesse, la grâce des traits fins et ronds. Le grain de sa peau délicat, au toucher soyeux, ne laisse pas même entrevoir le moindre de ses pores. De par la surface lisse, elle paraît n'avoir jamais eu à l'affronter les ravages du temps, qu'elle a pourtant bel et bien vu s'écouler. Sur son visage, toutefois, un élément – ou plus précisément deux, laisse paraître l'ancienneté. Son regard et les deux grandes perles de ses yeux, portant en leur creux l'absence d'étincelle que toute vie y niche pour tout et rien à la fois. La lassitude a pâlit le bleu de lagons et le vert de collines vacillant dans le pseudo verre des fenêtres menant à l'âme qu'elle doute rien que de posséder toujours.

Si la plupart des enfants laissent déborder de leur regard la moindre de leurs émotions, il n'arrive que très rarement que quiconque puisse percevoir dans celui de la vampire autre chose qu'une infinie peine. Le fait est que, malgré elle, Anthelme ne parvient à faire montre de ses émotions que lorsque celles-ci se trouvent être la mélancolie ou le dédain. Parfois une pointe d'un amusement méprisant, vestige de son caractère jadis si impétueux et fort, ces éclats toujours évanescents. De ce manque d'expressions, la vampire semble toujours "vide", son apparence globale pouvant donner à certains l'impression de faire face à une poupée de porcelaine. Un détail, d'ailleurs, pouvant potentiellement en effrayer certains, pour les plus phobiques.

Encadrant son visage, la française possède une épaisse chevelure au blond à l'instar des blés en pleine saison chaude. Filaments comme tant de fils d'or, c'est une crinière toujours nouée en une haute queue de cheval à la base de laquelle ses mèches s'enroulent autour d'elle-mêmes comme le ferait un élastique. Lorsque détachés, bien que cela n'arrive que très rarement, ses cheveux tombent très aisément dans le milieu si ce n'est pas le bas de son dos. Leur longueur exacte est ardue à préciser, puisqu'ils ondulent généralement puis bouclent à la moindre trace d'humidité dans l'air. Dans ces situations, Anthelme étonne toujours ses accompagnateurs du fait de sortir de cachettes savantes son peigne pour lisser autant que faire ce peut les lourdes anglaises dans lesquelles elle pourrait glisser les phalanges et qu'elle déteste. Ses cheveux, véritable trésor pour la vampire, se voient quotidiennement soignés, parfois peignés de longues heures durant à la tombée de la nuit afin d'assurer à leur propriétaire que celle-ci soit présentable.

Après tout, Anthelme est une "femme" sophistiquée et civilisée. Qu'elle sorte ou ne le fasse pas, l'ancienne noble s'apprête toujours avec attention, ne supportant pas d'être sale ne serait-ce qu'un peu. Comme en souvenir de ses années en tant que joyau de la famille De Sabran, l'unique survivante de la lignée éteinte s'habille aujourd'hui encore de vêtements volumineux. Ses robes, lesquelles ont pour critère de sélection d'être toujours faîtes de tissus plaisants au toucher, de couleurs sobres et sombres et d'être suffisamment longues pour couvrir les chevilles qu'elle trouvait vulgaire de dévoiler, sont de ce que certains pourraient qualifier au plus près d'une sorte de gothique victorien. Il s'agit d'une époque que la blonde a tout particulièrement apprécié et à laquelle elle s'identifie facilement vestimentairement parlant. L'unique véritable excentricité de ses vêtements n'est en général pas visible : il s'agit, de temps à autres, de l'absence de ses ballerines à petits talons épais. Car, lorsque l'envie l'en prend, Anthelme ôte celles-ci pour se poser, et prétexter ne plus vouloir marcher pour ne pas prendre le risque de salir ou abîmer ses bas ou chaussettes hautes.

Anthelme a été toute sa vie le mouton noir. Celle qui jouait avec les règles de sa famille, franchissant sans cesse le pas de les transgresser pour le bon plaisir de voir les adultes autour d'elle sortir de leur zone de confort et s'emporter. Qualifiée parfois par son père de "sauvageonne", elle a longtemps été très amusée de son propre caractère insoumis. Il n'a jamais été question pour elle d'accepter l'arrangement d'un mariage, ou d'obéir plus de dix minutes d'affilés aux exigences des aînés qu'elle trouvait ennuyeux à mourir. Mais de ce même fort caractère, souvent arrogant, il ne reste presque plus rien.

Le temps a arraché à la vampire sa propre essence : l'énergie de se battre, de résister, de s'opposer. Anthelme a découvert ; forgée dans les flammes de cette haine éternelle, la violence de l'humanité, la peine inconsolable des foyers déchirés, tant de maux qui ont peu à peu éroder sa si épaisse carapace jusqu'à exposer le minerai en-dessous, précieux mais à l'éclat devenu terne. Le décès d'Anthelme premier du nom, son bien-aimé, a été le coup fatal. Depuis, comme un oiseau aux ailes déplumés, elle ne songe plus même à rejoindre les cieux pourtant ouverts face à elle. Pourquoi se soulever, si ce n'est que pour choir à nouveau ? En restant au sol, bien que fréquemment piétinée, elle s'assure ne plus connaître la souffrance insupportable de s'attacher et de perdre une part de sa vie à la mort de quelqu'un. Elle estime alors n'avoir besoin de personne tout particulièrement, bien qu'il lui arrive de jouer de ses contacts pour s'assurer un toit pour une nuit ou deux – il est évident que certains aspects de la vie sont plus complexes pour une "enfant" seule, quand bien même celle-ci ne vive que la nuit. Des services qu'elle rend toujours, du fait du code d'honneur des chevaliers De Sabran inculqué dès son plus jeune âge.

De ce que l'on voit d'elle, Anthelme paraît pour tout un chacun être une enfant – et ce bien malgré d'être une femme depuis bien longtemps, particulièrement froide. Elle est au moins tout aussi calme, puisque ne levant jamais une note plus haute que la précédente et passant le plus clair de son temps le nez dans les livres à ignorer le monde environnant. Des notes qui, d'ailleurs, ne se glissent que très rarement hors de ses lippes en premier lieu. En effet, Anthelme bien qu'amoureuse des mots a fini avec l'âge par haïr profondément la façon dont les gens en usent. Le vocabulaire appauvri, les diminutifs pseudo-créatifs... Pour elle, la communication même se perd dans le goudron de la facilité. Sa facilité, son combat du feu par le feu, est alors celle de ne s'exprimer que lorsque le besoin s'en fait expressément sentir. Un trait de caractère que les plus sots associeront au cliché du silence de plomb et de la timidité des gothiques.

Un autre point souvent associé à l'élément cité précédemment est le dégoût d'Anthelme pour la moindre interaction physique avec autrui. A moins qu'elle n'apprécie tout particulièrement une personne, la vampire ne ressentira pas la moindre joie à toucher quelqu'un, ou à être touchée. Au contraire, la plupart des contacts la répugnent purement et simplement. Son caractère accord, non-violent, retient souvent les élans de dégoût qui tapissent sa langue lors-qu’effectivement quelqu'un se prend de l'idiotie de la toucher pour une raison ou pour une autre, et elle se contente alors généralement de garder cette mine de marbre qui sous-entend que cela l'agace. Les individus dérogeant à la règle à coup sûr, puisqu'ils en existent, sont les enfants.

Malgré l'illusion de jeunesse de son corps, Anthelme est une femme qui, avec les années, a développé un très fort instinct maternel. Bien qu'il n'est jamais été question entre Anthelme et son compagnon de fonder une famille ou même d'adopter, il leur est arrivé à de multiples reprises de prendre momentanément sous leur aile des enfants humains en temps de guerre. Particulièrement protectrice dès que cela touche à ces derniers – humains ou non, elle n'hésitera pas la moindre seconde si l'un d'entre eux se voit en situation de dé-confort ou de danger à s'interposer et s'imposer comme muraille. Cette capacité de "bouclier" se retrouve également pour toute personne pour laquelle la vampire nourrit ne serait-ce qu'un grain d'affection, puisqu'elle considère ses si peu nombreux amis comme des membres de sa famille. Non pas la famille de son sang, mais celle qu'elle a construite elle-même en traversant le champ de bataille du temps.

Élevés à ce titre, il y a un faible nombre de membres de la famille Rossini, avec laquelle elle a passé un certain temps et auprès de laquelle elle a même combattu. Bien que son désir de protéger les plus faibles ou les plus en danger ne l'ait glissé à rejoindre les rangs du groupe Smoothdawn, Anthelme considère toujours avoir le cœur chez les Rossini, dont elle affectionne profondément le parrain. Malgré cette loyauté, la petite vampire ne communique presque plus avec ses anciens camarades afin de ne pas laisser les langues les plus bavardes sous-entendre qu'elle prévoirait quelque coup tordu que ce soit.

Peut-être aurait-elle pu rester auprès des Rossini. Il lui arrive souvent de contempler le choix, et de le remettre en question. Mais lorsqu'elle s'y perd, le constat du supplice de ce temps à tout jamais perdu ne pouvait que mener à la "fuite". Car, oui, Anthelme considère avoir "fuit" les siens, sa seconde famille, par incapacité d'affronter l'absence de son bien-aimé auprès de gens ou lieux qu'ils fréquentaient ensembles auparavant. A présent, au milieu d'éparses personnes dont elle ignore tout, elle se sent décontenancée, parfois très seule également. Mais n'est-ce pas mieux ainsi, comme si elle prenait un nouveau départ encore une fois ? Bien qu'elle ne l'avouera probablement jamais, cette confusion, celle de l'inconnu, lui permet d'échapper à la hantise de la culpabilité.

Et bien sûr, plus haut encore que ce titre d'affection, il y avait Anthelme. Le véritable Anthelme. Amour de jeunesse, puis partenaire de "vie", il aura toujours été pour elle le centre de son univers. Si elle n'avait pas été élevée dans des principes aussi chrétiens, probablement le vampire aurait-il été son Dieu. Dévorée par le culte qu'elle lui voue, et à présent délaissée par sa lumière et la bénédiction de son visage, la symphonie de sa voix, elle ne peut que tenir entre ses doigts les débris de leur histoire. Une histoire pleine de haine, de jalousie, mais dont elle ne regrette que la toute fin.

Puisque le sujet de la religion a été abordé, il semble à présent inévitable de préciser qu'Anthelme est une pieuse croyante, et ce bien malgré son changement de nature. Persuadée que les êtres surnaturels sont les créations de l'amour tout-puissant du Seigneur de toute vie, elle ne déteste pas son immortalité et se refuse même dans le supplice à songer à commettre le péché du suicide. Chaque jour, peu avant le lever du soleil, Anthelme prie pour expier ses fautes et remercier Dieu du présent de l'existence. Cette part d'elle, ayant survécu tant bien que mal, est accompagnée d'une grande superstition.  

Anthelme, née Élisée Anne-Marie De Sabran, vint au monde dans les années 1700 en France, dans le Vaucluse où sa famille possède à l'époque des terres. A ce jour, la date exacte de sa naissance demeure inconnue, bien qu'il lui arrive parfois de sous-entendre être née durant l'hiver quand elle ne répond pas une date à chaque fois différente.

Unique fille d'Elisabeth et Félix De Sabran, c'est une enfant que l'on choie dès son premier souffle. La lignée assurée par la présence de deux aînés, Élisée est le joyau que l'on alterne entre couver en petits comités et exhiber fièrement lors des réceptions que l'on espère suffisamment grandioses pour attirer l'attention de Sa Majesté le Roi. Dotée, en cadeau des cieux, de la même beauté que sa mère, c'est une enfant qui profite de son faciès d'ange pour obtenir tout ce qu'elle désire dès que les mots se faufilent hors du barrage des lèvres si souvent ourlés sur un sourire moqueur et dédaigneux. Entêtée, et farouche de surcroît, elle parvient même à réduire à néant la patience de bon nombre de gouvernantes et exaspère son père constatant son trop fort caractère – ou tout du moins pour un individu du beau sexe, lors de ses occasionnelles visites.

C'est un soir de réception, lors de sa huitième année, lors d'une énième esquive à l'autorité de l'une desdites malheureuses gouvernantes qu'elle fait la rencontre de l'élément perturbateur de la vie qu'elle s'imagine être son conte. Un homme aux moyens modestes, un détail qu'elle reconnait immédiatement du fait de sa toilette rudimentaire. Malgré cette visible pauvreté, l'inconnu attire l'attention de la précieuse demoiselle en jetant dans l'une des fontaines du jardin arrière des pierres qui y sautent d'une façon la fascinant presque immédiatement. Elle l'approche donc, si peu soucieuse du manque de délicatesse de ce mouvement, et passe le reste de la soirée à ses côtés, tentant tant bien que mal d'imiter cette magie mystérieuse qu'est celle qui fait ricocher les pierres sur l'onde pure.

Leurs instants, fréquemment réitérés mais toujours dans la plus grande des discrétions, prennent une fin – bien que temporairement seulement, le soir d'une nouvelle réception l'année suivante où la si petite blonde surprend accidentellement son premier amour d'enfance pendu aux lèvres de sa génitrice. Les mots qu'elle perçoit, dissimulée derrière un rideau où elle s'était cachée pour jouer, font voler en éclat le fragile rêve lui ayant si longtemps offert le plus beau des sourires. « Elle vous ressemble tant... Je vois vos yeux dans les siens, ma douce. » Une bourrasque, faisant trembler le château de cartes. « Vous n'ignorez pas que je ne vous laisse la voir que parce que je sais vous manquez. » Tout s'effondre alors. L'illusion éclate. Les jours suivants Élisée refuse de revoir celui que son entourage nomme si naïvement l'ami imaginaire, quand bien même sa mère ait conscience de la vérité.

Une mère que la plus jeune des deux blondes se met alors à haïr viscéralement. Après tout, cette beauté comme une fleur éclose quand elle n'est pour sa part encore qu'un bourgeon a conquit le cœur de l'unique personne avec laquelle Élisée se montre douce et avenante. Ignorante des sous-entendus d'une passion, elle ne comprend bien évidemment pas que l'amour que partagent sa génitrice et son preux chevalier sans nom n'est pas aussi innocent que celui qu'elle porte à ce dernier.

Une innocence cependant mise à mal. La colère, la jalousie, la tristesse : le dangereux cocktail de ces émotions poussées à l'extrême par les sautes d'humeurs de la jeunesse strie d'éclairs le carré de ciel bleu d'Élisée. Pourquoi n'est-elle pas assez ? Pourquoi sa beauté, si admirable, disparaît-elle face celle de sa mère, comme si elle n'était été qu'une pâle copie de celle-ci ? Et pourquoi, de ce fait, est-elle obligée de perdre l'unique personne lui étant chère ? La vengeance répand son poison sur sa langue, et son esprit s'affaire à organiser de bien sombres desseins. Depuis sa naissance, la française baigne dans le petit bain de cette corruption, voyant et entendant parler de complots aussi souvent qu'elle n'entend parler de fêtes chez les plus fortunés. Sa voie lactée est celle-là, celle des milliards de trahisons, et être une étoile parmi tant d'autres ne lui suffira pas : Elle prévoit d'être l'étincelante et tant admirée étoile du berger ; celle qui guidera son tendre ami à revenir auprès d'elle, à la place à laquelle il appartient.

Un à un les éléments s'alignent, si près de lancer l'infernal engrenage qu'elle construit des années durant. Et le jour fatidique, durant l'hiver de ses onze ans, arrive enfin. Elisabeth sur un instant de liberté tardif se rend à la serre où elle prévoit de boire le thé en lisant l'un de ces innombrables ouvrages ramenés de l'étranger qui la passionnent tant, bien que son anglais soit élémentaire. Sa fille, pour sa part, charme la servante afin de pouvoir apporter le plateau elle-même en prétextant se soucier de vouloir se réconcilier d'une dispute survenue la veille avec sa mère. A l'ombre des regards, l'ingénieux bras de ronces glisse dans l'infusion un flot de gouttes du somnifères que le médecin de la famille lui a prescrit il y a encore peu après avoir feint la maladie et l'incapacité de se reposer. Avant, les mains quelque peu fébriles, de ne venir apporter le plateau de la fin à une mère dont le sourire la fait un instant douter.

L'accalmie ne dissimule pas la guerre, cela dit. Et ce coup-bas répété jusqu'à recouvrir son dos voûté de douleur de dagues est impardonnable. Le bord de la tasse se déposant contre les lippes de sa génitrice, elle demande à ce que celle-ci lui lise l'histoire de son livre, demeurant avec elle jusqu'à ce que sa conteuse ne s'endorme. Revient alors le doute, qu'elle chasse toutefois cette fois-ci avec un revers de main confiant, décidée.

L’obscurité, peu à peu, s'engage dans sa course et les domestiques font allumer les chandeliers et bougies individuelles pour éclairer la demeure. Discrètement, Élisée se glisse hors de la serre pour demander une bougie qu'un domestique lui ramène. La vue de la maîtresse de maison assoupie dans son siège dans une posture sur le long terme probablement douloureuse manque de bien peu de pousser ledit domestique à éveiller celle-ci, visant à lui indiquer en toute délicatesse de se soucier du manque de confort de cette installation. C'est la petite main de la jeune fille qui l'en dissuade, alors qu'elle lui glisse qu'elle l'éveillera elle-même lorsqu'il fera trop sombre et qu'il sera temps de rentrer à la bâtisse principale.

Le servant s'en va alors, laissant à Élisée tout le loisir d'éclairer le visage aux paupières tombées de sa mère. Un beau visage, encore jeune malgré l'âge de la dame De Sabran, et à la peau de pêche. Malgré de n'avoir pas de miroir avec elle, elle imagine bien toute leur ressemblance. Au fond de son cœur, c'est cette douleur qui perce à nouveau : celle de n'être qu'un reflet. Un instant, l'envie de gifler ce faciès parfait et d'y coucher le même rouge que celui de l'amour lui brûle une paume, mais elle expulse le désir en se décalant de quelques pas. Son bras se tend alors, la flamme de la bougie chancelant au bout de celui-ci, avant qu'elle ne la lâche au milieu des lits de paille recouvrant les plus jeunes pousses de la saison.

Le feu démarre vite, avant de ne s'emporter dans de sourds sons ressemblant à de lourds ronflements. Et elle s'enfuit alors, les jambes tremblantes, quittant la serre quand celle-ci se remplit d'une épaisse couche de fumée. Ses pas, chaotiques, la mènent jusqu'au premier domestique aux abords et elle lui vocifère qu'un incendie s'est déclaré. L'homme, fatigué, s'agite un peu mollement avant de n'alerter à son tour ses compatriotes. Et, alors que tous s'empressent de se mettre à l'oeuvre pour tenter de vaincre les barrières de flammes, Élisée contemple depuis l'extérieur la danse presque érotique des brasiers. Les silhouettes s'amassent : C'est son oeuvre. Le tableau aux beaux rouge et orange de sa revanche, son châtiment. L'enfant en elle, terrorisée par le spectre de l'amour violent, sanglote face à cette tragédie, et fait malgré elle couler de nombreuses perles le long de ses joues, y roulant en sillons salés.

Au bout de quelques minutes, pourtant, sa mère échappe à son sort, portée par un domestique crachant de son mieux la fumée engouffrée dans sa gorge. Un temps, Élisée se dit qu'elle n'aurait pas dû tant attendre avant de provoquer ce feu.

Bien malgré l'échec de son plan initial, les mois suivants sont délicieux. Grièvement brûlée par cet incendie, Elisabeth agonise un peu plus jour après jour. Et bien qu'après quelques temps ses jours ne soient plus comptés dû à ce que bon nombre considèrent comme une intervention divine, plus personne à l'exception des membres de sa famille ne peut la regarder. Son visage, déformé, lui donne l'air d'une peinture ayant coulé, la toile gondolant çà et là. De sa beauté, il ne reste plus rien, pas même le son de sa voix entre-coupée de respirations difficiles. Un jour, quelques mois plus tard, la dernière pierre de l'édifice tombe enfin : Elisabeth De Sabran se suicide, s'étant poignardée en plein cœur pour échapper au supplice de sa survie.

C'est tout du moins ce que tout le monde pense. Élisée, pour sa part, réussit à obtenir auprès de son chevalier la vérité. Dans un élan de pitié pour sa bien-aimée, il l'a rejoint dans ses quartiers dans la nuit et a mit fin à ses souffrances après qu'elle l'est supplié le peu d'elle-même qu'elle parvenait encore à percevoir. En s'expliquant, rendu si faible par le visage de sa chère et tendre encore intact sur sa fille, il la supplie à genoux de lui pardonner. L'infini bonheur de le revoir si proche d'elle, livré à sa merci, la pousse à venir entourer sa tête de ses bras frêles pour caresser ses cheveux. Il ne saura jamais.

Une autre illusion. Un domestique, chargé de répandre les lits de paille sur les plantations récentes a assisté à la scène. Et, bien que personne ne le croit sur la culpabilité d'une si jeune demoiselle, le mot parvient aux oreilles plus fines de son chevalier. La nuit suivant la "rumeur" étouffée, c'est elle qu'il rejoint dans ses quartiers avec la ferme intention d'obtenir le fin mot sur cette histoire. La conversation est agitée, la tension palpable, jusqu'à ce qu'il ne mente. Jusqu'à ce qu'il prétende être apte à pardonner à son tour. Élisée déverse alors l'histoire, mettant cette fois-ci le feu à la traînée de poudre qui, en explosant, enrage son bien-aimé. En se saisissant d'une main de son cou si fragile, il la soulève du sol. Elle s'agite alors, ses phalanges griffant l'outil de l'emprise alors qu'elle prononce si difficilement dans son souffle court qu'elle grandira, qu'elle la remplacera à ses yeux. Qu'elle sera aussi belle, et qu'il l'aimera comme elle l'aime.

Mais cette histoire, sordide, ne peut pas se finir dans le bonheur. Refusant de laisser croître la ressemblance d'Élisée avec Elisabeth, le preux chevalier relâche sa prisonnière avant de ne fondre sur elle. Ses bras l'enlacent, une étreinte comme jamais elle n'aurait su rien qu'en rêver, et après un éclair de douleur comme une piqûre tout lui paraît flou, évasif.

Au réveil, c'est le supplice. Délaissée sur le sol, son corps si faible se tord dans de violents spasmes lui donnant l'impression d'être possédée par le Diable lui-même. Quelque chose à l'intérieur, sous sa peau, confronte la morsure du froid et celle de la chaleur, lui provoquant une violente fièvre qui elle-même engendre une suée abondante. Ses membres lui semblent grouiller de quelque chose, d'une nuée d'aiguilles transperçant aussi bien chaire qu'organes. Et la vision trouble, jetée à la hâte sur un point incertain du plafond la surplombant, elle halète au milieu des cris d'agonie. Le poison se répand, fait d'elle une chose différente. Le combat que mène son humanité, pendant de longs jours, est toutefois perdu d'avance. Et lorsque tout s'avère, que retombe le calme, c'est une soif serrant sa gorge autant que faire ce peut qui la martyrise.

Là, tout près d'elle, son sauveur mais également bourreau la regarde. Elle lit, si aisément, dans ses yeux ambrés qu'il aurait souhaité ne pas user de cette option : Incapable de la voir grandir, mais également de la tuer, il l'aura emprisonnée dans ce corps étroit, minuscule. Prise au piège dans ce corps coupable comme si elle recevait pour châtiment d'être sa propre cage.

Et le temps avance. Eux avancent également, à contre-cœur, avec lui. En 1847, après plus d'un siècle pour Élisée et son tendre à se cacher, le blason des chevaliers De Sabran disparaît : La famille s'éteint, l'enfant y étant née est incapable de démontrer publiquement en être encore un membre de par son statut d'individu disparu depuis ce qui pour les mortels est une éternité. Son preux chevalier l'emmène alors comme en exil en "dérobant" dans la dernière demeure sa part d'or, et leur voyage démarre. Tout deux coupables d'un crime mais également retenus par le simple fait de se connaître, ils restent ensemble comme deux maillons griffés par les intempéries d'une entrave et se mettent à parcourir le monde à la recherche de semblables maudits eux aussi par la vie sans fin. Parfois, les ténèbres n'ignorant pas leurs comparses, leur chemin se heurte à celui d'un autre "monstre" comme certains humains les nomment. Mais le temps, si long et au lent cours si propice aux différents et à la création de rancunes les pousse à toujours repartir sur les routes. Parfois séparés par le danger – principalement parce qu'il n'a jamais été possible d'excuser le manque de croissance d'Élisée, ils s'évertuent toujours à se retrouver.

Leur plus longue période éloignée l'un de l'autre fut la seconde guerre mondiale. Après les boucheries de la première pourtant si "courte", le mentor d'Élisée décide de s'engager afin d'offrir dans la plus grande des discrétions ses atouts de vampire aux troupes alliées françaises. Tout le temps de la guerre, Élisée se contente de recevoir et lire ses longues lettres lorsque son compagnon trouve le temps dans les tranchées de lui en écrire, et espère jour et nuit à en perdre le sommeil qu'il lui reviendra sain et sauf. A distance, leur attachement grandit, leur rappelant qu'ils sont seuls l'un avec l'autre dans ce monde en ébullition et que perdre la personne occupant leurs pensées se résumerait à disparaître avec elle puisqu'ils n'existent pour personne d'autres.

C'est cependant pendant l'une de ces nombreuses séparations, éparpillées sur les années de voyages, que le destin prend un nouveau tournant pour la petite française et son camarade. Se retrouvant seule en Amérique, et rencontrant de grandes difficultés à trouver un moyen de quitter le continent, la vampire se mêle aux personnes brisées aptes à comprendre non pas sa nature bien sûr mais sa détresse. C'est ainsi qu'en traînant parmi les quartiers où le stupre bafoue l'air qu'elle entend pour la toute première fois parler des conflits agitant sous le manteau de la nuit les masses. Elle observe, un jour, la famille Rossini investir les lieux et peu à peu prendre le contrôle des femmes la cachant si savamment. Enfin, pour ne pas mettre d'avantage en danger ses bonnes samaritaines, elle choisit de quitter l'errance et de rejoindre les rangs des vampires à la suite de Lorenzo Rossini, le parrain de l'organisation illégale mais ingénieuse.

Un si longtemps oublié sentiment de paix la gagne alors. Nichée au lieu de ses semblables, Élisée oublie la peur, la soif, et profite d'une vie plus posée où elle sait son secret bien gardé. Bientôt, son mentor la retrouve et il est abordé le sujet d'un nouveau départ. Refusant de s'extraire à ces sphères nouvelles où elle se sent dans son élément et le le convint de rester auprès d'elle ainsi que de rejoindre à son tour la famille Rossini dans laquelle, comme ils l'ont si longtemps souhaité, les leurs se trouvent.

Trois ans plus tard, après quelques sursauts, c'est la dégringolade. L'étendard des traités de paix, malhabiles pour certains mais tenaces malgré tout, brûle et s'envole. Dans ce cas précis, s'envole dans l'épaisse fumée de poussières suivant l'effondrement du complexe R. Feynman où ce sont rendus bon nombre de personnalités importantes. Xaphan, à la tête de la famille Blackwood, y trouve la mort exécuté par son ancien guide. Les paroles de celui-ci, se répandant à vive allure, parviennent assurément aux oreilles curieuses de la petite De Sabran s'empressant de faire passer le mot à son propre guide. A nouveau, celui-ci propose de partir et de fuir la guerre au tournant, mais Élisée pour sa part refuse encore une fois de quitter les autres vampires.

Dans la fin de la même année, après plusieurs attaques du nouveau dirigeant Blackwood ayant à chaque fois fait grandir le nombre de pertes, la famille Worth lance la contre-attaque. Leur dirigeant, armé d'un sabre japonais légendaire, fait parvenir son intention à la famille O'Riley nouvelle née mais également à la famille Rossini. Les deux vampires français se joignent donc à la bataille, combattant pour le retour de la paix blanche tant désirée au milieu de ce monde de noirceur. Toutefois, les guerres ne sont pas aussi belles en réalité que lorsqu'elles sont racontées dans les livres d'histoire. Et, au milieu du champ de cadavres, Élisée voit bientôt tomber le corps tout proche de son bien-aimé. Elle se voûte, le couvre et tente de son mieux de le tirer pour l'éloigner de la mêlée mais une attaque la menace après avoir seulement traîné son tendre de quelques mètres. Un allié, effaré par le fait de voir une petite fille au milieu de cette boucherie, s'empare de la vampire et la jette sur son épaule avant de ne se replier à l'écart de l'affrontement, peu avant que celui-ci ne prenne fin dans l'explosion magique du parrain Blackwood pourfendu.

Les jours passent, mais la française ne les voit plus. Il n'y a plus rien à enterrer. Et son esprit, figé sur des coutumes depuis longtemps devenues désuètes, ne parvient pas à se défaire de la souffrance qu'est celle de songer au fait que sa moitié n'ira pas rejoindre les côtés de Dieu. Ses journées sont agitées par la tourmente d'être responsable de cette perte, persuadée qu'elle n'aurait jamais du lui tenir tête et qu'ils auraient dû fuir tant qu'il en était encore temps.

Certains avancent. D'autres n'y parviennent plus. Élisée, pour sa part, décide qu'il est temps d'affronter le créateur de son destin quand à la fin du maudit mois de novembre une nouvelle pièce s'ajoute à cette partie d'échecs. Après quelques mois d'hésitation, incertaine de sa force à quitter ses anciens camarades, elle franchit finalement le pas en janvier l'année suivante. A présent parfaitement coutumières des messes basses des ombres, elle offre ses services à son nouveau "groupe", Smoothdawn, après être parvenu à attraper au vol un gestionnaire. Elle les rejoint finalement en tant qu'Anthelme Élisée Marie De Sabran puisque choisissant de faire vivre sa mère dans son visage et son inoubliable amour dans le nom qu'il a porté et qu'elle s'approprie en hommage.

Cette guerre, cette violence, cette rage... Elle ne connait à présent ce cercle vicieux que trop bien, et refuse que d'autres n'en souffrent. Comme rappelée à la surface en l'absence de son mentor, l'enfant en elle se débat et tape des pieds et poings en laissant entendre à qui le veut bien que courir après la vengeance – pensée si comique si qui que ce soit connaissant son passé pouvait encore l'entendre, ne mènera jamais qu'à la vengeance. A présent, peu importe que les fleurs soient bourgeons ou écloses, elle ne compte pas laisser qui que ce soit dévaster le jardin qu'est Las Vegas.

Pseudo : Ren.
Âge : Je suis majeure et vaccinée.

Comment avez-vous connu le forum : Je ne m'en souviens déjà plus, ahaha, je suis désolée d'être inutile.
Votre avis : Rien ne me vient à l'esprit là tout de suite.
Votre fréquence sur le forum : Dans le doute, je vais dire 2/7.
Un ajout : J'aime le feu.

Mot de passe :

©️️ A-Lice | Never-Utopia
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Elisabeth Callahan

Dossier du personnage
✘ Métier: Trafiquante d'armes
✘ Description Physique:
✘ Inventaire/Pouvoirs:
Elisabeth Callahan
Elisabeth Callahan
Louve O'Reily • Modératrice
Messages : 75
Points RP : 26
Points ☆ : 3
Elisabeth Callahan
Sam 19 Jan 2019 - 22:31
Bienvenue ma fille ;D ! /fuis/
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Aranea M. Redfield

Dossier du personnage
✘ Métier: Leader de la Délégation Démoniaque/Collectionneuse et Propriétaire d'une galerie d'arts
✘ Description Physique:
✘ Inventaire/Pouvoirs:
Aranea M. Redfield
Aranea M. Redfield
Démone Infernaux • Admin
Messages : 142
Points RP : 36
Points ☆ : 2
Age : 1513
Nationalité : Française
Situation : Célibataire
Aranea M. Redfield
Sam 19 Jan 2019 - 22:38
Et pour la troisième fois, bienvenue dans le Nevada Anthelme ♥️

J'adore ton avatar, ton perso a l'air si gentille dessus :Femy: même si elle est dangereuse

Bon courage pour la suite ! N'hésite pas si tu as des questions, on ne mord pas ♥️
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John Cross

Dossier du personnage
✘ Métier: Inspecteur de police / chasseur
✘ Description Physique:
✘ Inventaire/Pouvoirs:
John Cross
John Cross
Humain Chasseur
Messages : 85
Points RP : 63
Points ☆ : 13.5
Age : 36
Nationalité : Américaine
Situation : Célibataire
John Cross
Dim 20 Jan 2019 - 0:08
Bienvenue à bord!
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Adaline Graison

Dossier du personnage
✘ Métier: Médecin légiste
✘ Description Physique:
✘ Inventaire/Pouvoirs:
Adaline Graison
Adaline Graison
Louve Rossini • Admin
Messages : 223
Points RP : 113
Points ☆ : 4
Age : 41
Nationalité : Américaine
Situation : Célibataire
Adaline Graison
Dim 20 Jan 2019 - 0:26
Bienvenue Anthelme :foxcute:

Bon courage pour ce qui te reste à faire dans ta fiche :tada:
Et comme dit Aranea, si besoin, tu sais où nous trouver o/
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Lorenzo Rossini

Dossier du personnage
✘ Métier: Parrain Rossini
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✘ Inventaire/Pouvoirs:
Lorenzo Rossini
Lorenzo Rossini
Vampire Rossini
Messages : 409
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Points ☆ : 2
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Nationalité : Italienne
Situation : Fiancé à la terrible Calista... Priez pour moi ~
Lorenzo Rossini
Dim 20 Jan 2019 - 14:27
Bienvenue o/
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Anthelme E-M De Sabran

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✘ Métier: Protectrice et éducatrice de jeunes vampires.
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Anthelme E-M De Sabran
Vampire Smoothdawn
Messages : 4
Points RP : 1
Points ☆ : 0,5
Nationalité : Française.
Situation : Pitoyable.
Anthelme E-M De Sabran
Dim 20 Jan 2019 - 17:11
J'annonce officiellement que, sauf cas de nécessité de retouches, ma présentation est achevée !

Elisabeth – Merci beaucoup maman. ;"D
Aranae – Merci également. Et, foncièrement, pour le commentaire sur l'apparence gentille, ce n'est ni tout-à-fait vrai ni tout-à-fait faux aha.
John – Merci, monsieur l'humain.
Adaline – Merci à toi, j'ai trouvé la force de finir le peu qu'il restait et j'en suis pas peu fière.
Lorenzo – Merci merci, ancien parrain. ~
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Lucrezia Rothschild

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Lucrezia Rothschild
Lucrezia Rothschild
Vampire Rossini • Admin
Messages : 254
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Points ☆ : 0,5
Age : 345
Nationalité : Autrichienne
Situation : Vit aux côtés de Matteo ♥
Lucrezia Rothschild
Dim 20 Jan 2019 - 18:03
Message reçu, on s'occupe de toi dès que possible :coeur:
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Le Maître du Jeu

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✘ Métier:
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✘ Inventaire/Pouvoirs:
Le Maître du Jeu
Le Maître du Jeu
Compte Fondateur
Messages : 1385
Points RP : 255
Le Maître du Jeu
Dim 20 Jan 2019 - 22:14

Etape de Validation

Bonjour et bienvenue à Vegas, Anthelme !

Nous avons lu ta fiche avec attention : il y a quelques fautes mais rien de bien méchant !
Il y a juste un petit point que nous désirons mettre au clair, dans ton histoire : "Leur dirigeant, armé d'un sabre japonais légendaire, fait parvenir son intention à la famille O'Riley nouvelle née mais également à la famille Rossini." => La famille O'Reily était déjà présente depuis un moment ; elle est légèrement plus jeune que les Rossini mais seulement de quelques mois !

Nous n'avons aucune raison de retarder ta validation cependant : ton dossier est accepté, tu peux dès à présent te balader à Las Vegas ! Bon courage dans la ville du vice, tu risques d'en avoir bien besoin ~

Maintenant que tu es validé, tu peux parcourir le forum à ta guise ! Nous te conseillons de faire un tour du côté des demandes pour trouver un partenaire RP et/ou faire ta demande de lieux, ou bien du côté de l'agence pour toute demande de liens. Et si jamais tu souhaites égayer tes posts, tu peux toujours faire un tour du côté de la partie Défis, à tes risques et périls !

Il y a également une partie appelée Dossiers Complémentaires, dans laquelle tu pourras répertorier les liens que ton personnage aura créé avec les personnes qu'il aura rencontrées. Si jamais le cœur t'en dit, tu as la partie Biographies où tu peux, si tu le souhaites, développer davantage l'histoire de ton personnage. Et si tu veux développer tes contacts in RP, la partie Communations te permettra de créer ton téléphone, ta messagerie mail, ou même tes réseaux sociaux !

Enfin, si tu as besoin d'un code HTML ou d'une création graphique, tu peux toujours faire ta demande dans ce sujet. Les membres te donneront volontiers un coup de main !

Sur ce, passe de bons moments à Las Vegas ! Et si tu as des questions, n'hésite pas à MP un membre du staff ♥️



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