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Edward Silver
Ed Silver

Dossier du personnage
✘ Métier: Chasseur et futur papa
✘ Description Physique:
✘ Inventaire/Pouvoirs:
Ed Silver
Ed Silver
Humain Chasseur • Admin
Messages : 242
Points RP : 224
Points ☆ : 0,5
Age : 33
Nationalité : Américaine
Situation : En couple avec Heather
Ed Silver
Ven 11 Mar 2016 - 21:21


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Ed Silver





Prénom : Edward
Nom : Silver
Surnom : Ed
Âge : 26 ans 
Race : Humain
Nationalité : Américaine
Orientation : Hétérosexuelle

Groupe : Chasseur
Métier : Chasseur

Crédit de l'avatar : Saito Hajime - Hakuouki 

Arme : Ed commencera sans arme particulière ~

De par sa nature de Chasseur, Edward a été amené toute sa vie à entraîner son corps au combat. Sans être culturiste, le jeune homme se montre capable de tenir tête toute une nuit aux créatures auxquelles il donne la chasse. Ses yeux, entraînés au tir, sont d'un bleu franc, vifs et rieurs. Son visage est ouvert et inspire confiance ; toujours animé d'un sourire, il est bien rare de le voir soucieux ou même pensif.
Le jeune Ed a l'air d'un bambin parmi tous ces vieux chasseurs au visage marqué par les nuits sans sommeil et les cicatrices accumulées au cours d'une vie de guerre contre le surnaturel.
Ses cheveux n'ont pas vu une paire de ciseaux depuis un bon moment ; toujours en bataille, ils sont noirs et relativement épais, mais souples. Cela, en plus de ses yeux en amandes et sa peau dorée, laisse deviner les origines vietnamiennes qui gouvernent ses gènes.

Au-dessus de son œil droit, on peut apercevoir une cicatrice de longue date ; sous ses vêtements, des dizaines d'autres sont visibles. Toujours dissimulés sous le tissu, le jeune homme arbore plusieurs tatouages étranges – runes le protégeant notamment des Démons et des Maléficiens. Enfin, le Chasseur ne possède pas un dressing très fourni et est vêtu généralement d'un blue jean, d'un T-shirt éventuellement mis sous une chemise et surmonté d'un blouson de cuir selon la saison.

S'il y a une seule chose à dire à propos d'Ed Silver, c'est qu'il n'est pas compliqué. Facile à vivre, il se montre un partenaire de chasse agréable et a toujours le mot pour rire. Vivre une vie considérée comme criminelle, se cacher et répandre la mort chaque nuit est déjà suffisamment déprimant, selon lui ; c'est pourquoi il n'est nul besoin de « retartiner une couche de négativité ».

N'ayant connu qu'elle tout au long de sa vie, la Chasse n'a rien de pesant pour le jeune homme. Tuer des monstres fait partie de la routine, ne pas avoir de toit sous lequel se réfugier également. Débrouillard, Ed s'adapte à tout car c'est la seule manière de survivre dans ce métier ; il connaît l'importance de la solidarité et de l'entraide dans les circonstances qui sont celles de la Chasse et n'y réfléchit jamais à deux fois avant de se lancer à la rescousse d'un ami ou d'un collègue en danger.

Courageux, il l'est peut-être même un peu trop. « Inconscient » serait plus proche de la réalité. Habitué aux blessures qui font le lot quotidien de tout chasseur de monstres, Ed a tendance à se croire indestructible et ne pense jamais énormément avant de foncer dans le tas. D'aucuns diront que c'est dommage qu'un garçon malin comme lui soit toujours dans l'action et jamais dans la réflexion ; ils auront à moitié raison seulement, car si le jeune homme a l'air d'agir sans réfléchir, il n'est pas dépourvu d'esprit stratégique. Qu'il décide en permanence que l'attaque est la meilleure défense reste donc simplement une opinion bien à lui.

D'aussi loin que je me souvienne, chasser n'a jamais rien eu d'étrange... Et les monstres m'ont toujours semblé bien réels. Le seul monde où rien ne rôdait dans l'ombre était celui que j'avais bâti, enfant, quand je rêvais d'une vie plus simple. En dehors de ces nuits, je n'ai jamais ressenti le fardeau qui, pour beaucoup des gens qui me connaissent, est censé peser sur mes épaules. Je n'ai jamais pensé que je sacrifiais ma vie pour protéger les innocents, ceux qui ignorent tout de la réalité dans laquelle ils évoluent vraiment. Parce que, pour moi, c'est ça, la « normalité ».

Je suis né dans le Missouri, à Saint Charles plus exactement, le 11 Octobre 1990. Nous avons vécu à trois dans une maison avec jardin pendant près de six ans, avant que mon père et moi ne commencions à nous déplacer au gré de ses « parties de chasse ». Avant cela, dans cette petite maison, nous avions une vie de famille pratiquement normale. Ma mère, Nicole, avait un métier de bibliothécaire et voyait sa mère toutes les semaines. Harry, mon père, avait trouvé une place dans un garage de Saint Charles et faisait tout pour ne pas aller rendre visite à sa belle-mère tous les dimanches, avec sa femme. Quant à moi, j'aimais bien la compagnie de ma grand-mère, même si elle me racontait toujours la même histoire sans jamais se souvenir qu'elle l'avait déjà abordée des dizaines de fois. Mon grand-père et elle s'étaient rencontré dans les années 1960, lorsque les États-Unis intervinrent au Vietnam. Grand-Ma était vietnamienne et lors d'un voyage diplomatique en Amérique, elle était restée avec le beau militaire qui l'y avait accueillie. Même si je la savais romancée par la mémoire défaillante de la vieille femme, j'aimais l'écouter conter ces événements sur fond de conflits, de révoltes sociales et de chasse aux monstres.

Car oui. Ma famille chasse depuis plusieurs générations. Mon grand-père avait rejoint l'armée à sa majorité, en révolte contre son père, et c'est son frère qui, à sa mort en 1973, avait aidé ma grand-mère à éduquer leur fille. Il lui avait évidemment inculqué sa religion. Ainsi, ma mère chassait et de son côté, mon père chassait, lui aussi... Et c'est comme ça qu'ils se sont rencontré. Tout simplement. N'étaient-ils pas faits l'un pour l'autre ? Qui de mieux qu'un Chasseur pour en comprendre un autre et être capable de partager cette vie ?

Pourquoi avaient-ils décidé de mettre cet héritage de côté à ma naissance, je ne le saurai jamais exactement. Sans doute souhaitaient-ils m'offrir une vie plus saine ; ils voulaient me tenir à l'écart des ténèbres. Ce n'étaient que des parents qui aimaient leur enfant et qui voulaient lui donner toutes les chances d'avoir exactement l'existence qu'il souhaitait. Mais un jour, cette existence, ce potentiel, s'évanouit tout simplement, en même temps que ma mère. Un soir de printemps, mon père ne trouva pas Maman à la maison, ni à la bibliothèque, ni nulle part ailleurs. Ses affaires avaient disparu avec elle et aucun mot, aucune explication n'avait été laissée. Elle était partie.

Il n'en fallut pas beaucoup plus à mon père, pour se tourner vers l'alcool d'abord, puis vers ses vieux démons. En quelques mois à peine, il reprit du service, recontacta ses vieux amis, ressortit les armes du placard. La maison devint son port d'attache où il jetait l'ancre, les quelques fois où il revenait se reposer. Ma grand-mère prit soin de moi pendant trois ans, puis bientôt sa santé déclina, si bien que Papa fut obligé de revenir s'occuper de son fils. A 10 ans, il était temps, selon lui, que j'apprenne réellement à chasser et même si j'avais eu l'occasion de me servir d'une arme – sur des bouteilles de bière au fond d'un champs surtout – je ne connaissais rien du terrain.
Je ne repensai plus à Maman toutes ces années passées avec Grand-Ma puis mon père, à m'ennuyer de ce dernier en attendant son retour ou à l'accompagner sur les routes du massacre. Aujourd'hui, je n'y pense toujours pas et j'ignore s'il s'agit d'indifférence ou d'une manière de me préserver. Peut-être que si je lui accordais une seule seconde dans mon esprit, je ne serais plus capable d'encaisser tout ce qui constitue mon quotidien : le danger, la violence et l'errance.

Je ne peux compter le nombre de Fantômes, Démons, Vampires, Loups-Garou, Polymorphes et que sais-je que nous avons envoyés pourrir sous terre, Papa et moi. De mes 10 ans jusqu'au-delà de mes 20 ans, nous avons chassé chaque jour que Dieu a fait et laissé la maison se dégrader lentement. Nous étions heureux, du moins je le crois. Je l'étais, moi, de partager à deux le secret d'un monde obscur et d'y remédier un peu, en famille. Mais un jour, le soleil se leva sur une nouvelle dimension, où tout ça ne serait plus jamais possible.
La soirée avait pourtant commencé de la façon la plus banale au monde. Un ami de Papa requérait notre aide pour prendre d'assaut un nid de Vampire, dans le coin le plus paumé de tout le Nebraska. Ce soir-là, nous avons pris par surprise les sangsues et les avons massacrées tant bien que mal... Plutôt mal que bien, malheureusement. A l'issue de cette nuit sanglante, mon père avait la jambe si amochée après qu'un Vampire s'y soit sauvagement attaqué qu'il fallut l'emmener à l'hôpital – événement suffisamment rare pour l'évoquer – où les médecins durent se résoudre à l'amputer au-dessus du genou, tant, du mollet, il ne restait que les os.

Papa ne chassa jamais plus. Il a depuis réintégré la maison familiale à Saint Charles qu'il quitte de temps en temps, boitant sur sa prothèse et pestant contre le temps, qu'il soit chaud, humide ou venteux. Parti de mon côté, je tentai d'entretenir les vieux réseaux de mon paternel, sans grand succès après que plusieurs vieux collègues se soient eux-même retiré du business, quand ils ne se firent pas tuer dans l'année. Finalement, l'un d'eux me donna un conseil qui, je dois l'avouer, est probablement celui qui influença le plus le cours de ma vie : rejoindre plusieurs de ses amis à Las Vegas, où pour une raison inconnue, le travail ne cessait plus d'affluer. N'ayant rien de mieux à faire et beaucoup à prouver – autant qu'à apprendre – je ne vis pas pourquoi cette idée serait plus mauvaise qu'une autre et me rendis donc dans le Nevada, avec les noms que le vieux William m'avait confiés. Beaucoup de Vampires, pas mal de Polymorphes, un paquet de Loups, des centaines de Fantômes, des Maléficiens à foison et un nombre incalculable de Démons : j'avais là de quoi m'occuper jusqu'à ma retraite et au-delà. Peut-être espérais-je que cette effervescence en attirerait beaucoup d'autres. Et parmi ceux-là, elle, qui sait ?

Je n'ai pas coupé les ponts avec mon père, mais prendre des nouvelles est un luxe ici-bas. Ian est toujours sur mon dos, comme si Papa l'avait chargé de mon éducation. Cela devrait m'agacer, mais j'apprécie d'avoir ce vieux râleur derrière mon épaule. Sans parler de famille, avec tous ces hors-la-lois, je me suis plus épanoui ici que je ne l'ai jamais fait ailleurs. Dans ma ville natale, dans les nombreuses écoles que j'ai fréquentées au cours de nos périples, dans ma propre maison, je ne me suis jamais senti comme si j'appartenais à un ensemble harmonieux. A Vegas, je suis enfin à ma place.

Pseudo : Sei/Seira/Xaph
Âge : 22 ans

Comment avez-vous connu le forum : C'est le mien à moi (certes, je le partage...)
Votre avis : Nope
Votre fréquence sur le forum : 6 ou 7 jours par semaine
Un ajout : Carry on my wayward son ~

Mot de passe : Validé !

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