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Ceci n'est pas un titre. | AAvL
Adrian A. von Lok

Dossier du personnage
✘ Métier: Informateur.
✘ Description Physique:
✘ Inventaire/Pouvoirs:
Adrian A. von Lok
Adrian A. von Lok
Démon Smoothdawn
Messages : 235
Points RP : 164
Points ☆ : 0,5
Age : 805
Nationalité : Allemand
Situation : ... Chht.
Adrian A. von Lok
Dim 24 Juil 2016 - 16:31


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Adrian Alexander von Lok





Prénoms : Adrian Alexander
Nom : von Lok
Surnom : Avéel.
Âge : 797 ans
Race : Démon
Nationalité : Allemand
Orientation : Marié à la solitude
Groupe : Blackwood
Métier : Bras-droit, informateur de la famille

Pouvoirs : Perception, sens, endurance | Invisibilité, Télépathie, Régénération | Extraction de souvenirs

Crédit de l'avatar : Dark Konoha - Kagerou Project

Un visage fin, des cheveux d’un noir de jais, lisses et soyeux, une bouche fine et une peau claire. Tout ça sur 175 centimètres et 60 kilos tout mouillé, c'est plutôt une brindille que le démon a choisi pour hôte.

Il l’avait pris un peu au hasard, sachant que ses traits finiraient par ne plus s’animer et que ses yeux vireraient à l’acier. Adrian n’est pas inconscient, mais il évite de changer de corps. S’il en prend soin, il ne peut pas les maintenir indéfiniment et c’est bien dommage. Néanmoins, son choix s’est toujours porté sur des bruns au visage plus ou moins passe-partout. Se faire remarquer ne lui servirait à rien.

Du coup, la première chose qu’on remarque chez lui, c'est sûrement ses yeux. Ensuite, ce serait ... Hé bien, rien du tout. Adrian s'évertue à ne jamais "être là". Si on peut le prendre pour un mur, c’est tant mieux. Puisqu’il ne ferait que son travail.

Il ne s’affiche pas, ne veut pas qu’on le remarque, ni lui ni ses vêtements aussi communs que le reste… Il reste cependant la plupart du temps dans les teintes de gris. Tout son corps en est dégradé, au fond. Yeux gris, peau claire, cheveux noirs, vêtements assortis. C’est surtout à ça qu’on le "reconnaît".
N’importe qui peut dire qu’Alexander est quelqu’un de simple. Après tout, il n’a jamais aucune émotion visible, n’émet que rarement d’objections, semble toujours ailleurs que là où il est. Oui, il pourrait sûrement passer pour un rêveur, dans son monde, mieux n’importe où que dans ses baskets. Il n’en est rien. L’allemand calcule tout, fait trois mille hypothèses à la seconde, mais se retient toujours avant de parler. Pas un seul de ses mots n’est pensé dans tous les sens possibles avant d’être émis. Il n’aime ni les "jeux" ni le hasard, et se gardera bien d’avancer des faits qui ne sont pas sûrs au pourcent près.

Le brun est constamment dans ses pensées, dans la pièce d’à côté, dans le bâtiment d’en face, lorsqu’il parle à quelqu’un. C’est sûrement son plus gros défaut : il est incapable de ne faire qu’une chose à la fois. Il est tellement habitué à être sollicité de partout, sans compter qu’il a été élevé de cette manière, qu’être obligé de prendre quelque chose de manière totalement dissociée le fait ralentir. Pas de beaucoup, mais suffisamment pour le troubler, à chaque fois. Puis le flot de ses pensées reprend.

Il a été agité, étant humain. Dangereux, même, quoique mesuré et carrément trop organisé. À présent, il suffit de le maintenir occupé. Il ne songe plus à la violence qui l'habitait. Elle a peut-être disparu. Son utilité se résume à celle qu’on veut lui donner. Cependant, il n’a jamais été aussi acharné dans son travail que depuis qu’il est au service des Blackwood.

Peu avenant, son visage inexpressif effraie les petits nouveaux, mais on s’y acclimate plus ou moins vite. La voix du démon étant toute aussi dénuée d’expressions que son visage, le malaise est plus ou moins constant jusqu’à ce qu’on en fasse abstraction. Mais au delà des apparences, il  n’est ni spécialement cruel, ni méchant. Il fait son travail, c’est tout. Le concept de "justice" autre que les règles par lesquelles il est régis lui a échappé depuis un moment.
Adrian Alexander von Lok, fils d’Edmund et Erika von Lok. Premier fils d’une longue lignée de noble naissance, il était… Non, pas désiré, en fait. On aurait pu croire, oui, mais non. Ayant failli tuer sa mère en couche, le pauvre gamin de quelques jours était déjà haï de son père. Époque oblige, madame ne répliquait pas quand on lui enlevait son fils pour le confier à des nourrices qui changeaient toutes les semaines, pas plus.

Si ses parents ne voulaient pas s’occuper de lui, il s’occupa très bien tout seul en grandissant. Courir après les chats qui se baladaient dans le manoir, se perdre dans les couloirs, retrouver son grand-père qui lui a appris à lire… En soit, ne pas être désiré était quelque chose de plaisant. Il n’avait pas de responsabilités, puisque son père voulait d’ores et déjà le radier de sa succession, mais quelque chose n’allait pas.

Plus le petit brun grandissait, et plus il se renfermait. Dans la lecture, déjà, puis il a fini par arrêter de parler aux gens. Aenrich, son grand-père, excepté, en deux ou trois ans il a exclu tout le monde de son cercle social. Son père n’en était que plus heureux, puisqu’il finissait toujours par le frapper quelque part quand il ouvrait la bouche, mais le jeune garçon n’y prêtait plus attention. Il pleurait, certes. Mais pas devant son père.

Toute son attention étant donc ramenée sur les sujets qu’il jugeait importants, il avait tout le temps du monde pour s’y consacrer. Ses journées se résumaient à "se lever", "manger au passage", "partir lire à la bibliothèque" et "dormir". Parfois, il s’y endormait et passait donc quelques vingt-quatre heures sans manger. Il n’y prêtait pas attention, mais quelqu’un allait toujours vérifier qu’il était… vivant ? Bien ? Il ne savait pas. Il ne parlait pas, après tout. Sa vie se résumait à un désordre équilibré.
————————————
De par son éducation, son père était obligé de le montrer aux repas mondains. Obligé, c’était bien le mot. Il gardait un sourire faux et présentait donc son fils, son héritier, la chair de sa chair, en posant à peine la main sur son épaule. Pourtant, les gens s’intéressaient plus ou moins à lui. Il avait le teint pâle, la mine tirée, parlait lorsqu’il y était obligé… Forcément, ça attirait l’attention.

Ce soir-là, Adrian fut incapable de dormir. Enfermé à double tour dans sa chambre, il pansait ses blessures. Son père frappait déjà fort, habituellement, mais le fer rouge c’était autre chose. Il avait froidement fait sortir sa femme avant, sachant très bien qu’elle tenterait d’intervenir. C’est Aenrich qui récupéra l’adolescent évanoui sur un tapis. La blessure n’était pas belle à voir. Après tout, une brûlure n’est jamais belle à voir, mais… Infligée par son propre père, alors que le seul tort qu’il avait causé était d’être vivant… Ça partait trop loin. Et c’est exactement ce qui poussa l’octagénaire à sortir de son inaction

"Tu vas trop loin, Edmund. Un jour, il ne se relèvera pas.
- Il s’est bien entêté à rester jusque là. Qu’il crève si ça lui chante."

La conversation coupée courte, le père tourna les talons pour mettre de la distance entre cet allié de son fils et lui-même. Impossible d’avoir une conversation cordiale depuis, mais le plus vieux ne savait plus s’il y tenait vraiment.
————————————
"Adrian, où es-tu ?"

Aucune réponse. Les yeux glace du plus vieux cherchèrent un moment la présence du jeune homme dans leur champ de vision, en vain. Indécis, il finit par avancer, poussant la porte d’une chambre d’invités. Elle était maculée de rouge, de sang, il en était sûr. Et son petit-fils était planté là paisiblement, sans aucune émotion. Ne sachant absolument pas comment réagir, il attrapa le gosse par le poignet en le tirant hors de la chambre.

"Mais tu es fou ?!
- Père a dit qu’ils lui mentaient.
- … Il t’a demandé de faire ça ?"

Devant le mutisme du petit brun, le plus vieux raffermit sa prise, croisant le regard acier de son descendant. Quelque chose n’allait pas. Sans même s’en rendre compte, il l’avait amené aux cuisines, désertes, et le débarbouillait sèchement. Pour une fois qu’Adrian exprimait quelque chose, il semblait franchement mal à l’aise.

"… Quand je dors, la nuit.
- Quoi ?
- Il… m’avait déjà… avant.
- Il fait ça souvent ?
- Quand… ils restent dormir."

La réponse arracha un frisson à l’ancêtre. Des accidents regrettables, hein. C’est ça. Quel monstre se servirait de son propre enfant pour accomplir ses basses besognes. Voyant l’air perdu du meurtrier, Aenrich soupira profondément. Il ne pouvait pas laisser ce genre de chose se répéter.

"À partir de maintenant, écoute-moi. Tu dors avec la porte verrouillée."

Ce soir-là, il le raccompagna à sa chambre, vérifia que tout était fermé et ne repartit qu’à une heure tardive de la nuit. Les crimes cessèrent pendant quelques mois avant de reprendre de plus belle. S’il haïssait son père et réciproquement, Adrian ne pouvait pas décemment refuser quelque chose que sa génitrice voulait, n’est-ce pas ? Ce serait malvenu.
————————————
Après trois autres regrettables accidents, les gens finirent pas se méfier de la famille von Lok. Le bruit courait qu’un serviteur fou arpentait les couloirs, qu’un fantôme étranglait les gens dans leur sommeil, que l’eau du puits était empoisonnée… Tout et n’importe quoi. Assez pour que des chasseurs de sorcière viennent un jour jusqu’à la porte. Pas des vrais, non, mais des charlatans appâtés par la prime qu’avait posée Edmund pour rassurer la plèbe, oui. L’air littéralement inhumain de l’héritier von Lok leur avait suffi pour poser leur blâme.

Il ne résista pas quand on l’enferma dans cette cage qui puait tous les "repousse-monstres" mélangés du monde, grimpa tranquillement sur l’estrade de son bûcher, se laissa attacher sans poser le moindre problème. Il était confiant. Ce n’était pas ma faute. Quelqu’un le verrait forcément ! Dans les livres qu’il lisait, tout se passait bien ! Mais les livres de contes seulement. Certaines de ses lectures étaient autrement plus effrayantes, et autrement plus… réalistes.

Personne n’intervint. Enfin, si. Les deux guignols qui croyaient dur comme fer avoir attrapé quelque chose de terrible avaient fait un discours plein d’éloquence et de magnanimité. "Juste" le brûler, hein. Quelle clémence, c’est vrai. Est-ce qu’ils oseraient "juste torturer" un gamin de 17 ans, par contre, c’est autre chose. Leur petit monologue cachait bien plus de peur que de fierté. Droit, le petit brun jeta un regard sur la foule exaltée avant de regarder quelqu’un dans les yeux, fixement. Son père.

"Ce n’était pas moi."
————————————
Les rares fois où il arrivait à s’endormir, le sommeil était loin d’être plaisant. Hanté par ce qu’il avait fait de "mal", quoique la notion devenait floue, Alexander en perdit sans problème l’envie même de dormir. De toute façon, il n’en avait plus besoin… Quand il fermait les yeux, il revivait tout. Les flammes lui léchaient les pieds. Il essayait de ne pas baisser les yeux, mais la douleur… insupportable. Comme n’importe quel humain, il s’était mis à pleurer, autant de douleur que de rage, émouvant toutes les femmes de l’assistance. Il entendit plus qu’il ne vit quelqu’un se précipiter vers son beau tas de bois, mais rien n’y suivit… Quand le brun se mit à crier, son exécution était déjà bien partie, et un bon quart de la foule avait déserté. C’est vrai que c’est moins drôle, un assassin qui n’implore pas pardon en pleurant.

Non. il réfléchissait. Personne n’aurait dû l’arrêter. Il était si passe-partout que personne ne l’avait soupçonné jusqu’à présent. Quelque chose n’allait pas… Au milieu de son agonie, il trouvait la force de réfléchir. Non, réellement, ça n’était pas normal. Quelqu’un avait dû le trahir….. Naturellement, le regard acier accrocha la silhouette de son géniteur. Sans surprise, ce dernier n’était même pas foutu de faire semblant d’être triste.
—————————————
Depuis, le brun attendait simplement le moment où monsieur arriverait. Il était patient. Pas de problème là-dessus. Il s’ennuyait à mourir, en fait. Sauf qu’il était déjà mort. Voilà le problème. Si les tortures l’avaient affecté de manière plus que violente au début, il avait fait abstraction de tout ça comme lorsqu’il était humain et n’avait plus rien à foutre de rien. Du coup il s’ennuyait, dévisageant ses gardiens sans y penser, essayant de comprendre qui est qui… Qui ils auraient pu être, qui serait le plus susceptible de le libérer, qui frappait plus fort que les autres. Ce genre d’information ne lui servit à rien. Mais au moins, il réfléchissait.

Est-ce que Vater est déjà là ? Est-ce qu’il a mal ? Si Adrian ne montrait rien de sa souffrance, rien ne l’empêchait de vouloir celle des autres au fond de sa tête. Combien de temps s’était écoulé ? Il n’en savait strictement rien. En tant qu’humain, son horloge interne était déjà plus que chaotique. S’il avait une estimation à donner… Peut-être trois jours. Trois ans ? Trois siècles ? Il était resté bloqué sur ce chiffre, sans comprendre pourquoi. Aucune raison, d’ailleurs. Il avait vu nombre d’âmes succomber à côté de lui sans s’émouvoir. L’une d’elle était devenue une démone, d’ailleurs. Cecyhel, quelque chose du genre. Un nom bien nul. Il en choisirait sûrement un aussi pourri si l’occasion se présentait.

Au moment où même le pire allait simplement ne plus rien lui faire en apparence, quelqu’un finit par le voir. Pas un gardien, pas un bourreau… Quelqu’un. Il ne comprenait pas qui. Sortant de sa semi-léthargie, l’ex-humain finit par lever ses billes acier pour le dévisager. Il n’avait plus rien de poli, là. Après tout, les morts, ce n’est pas poli. C’est mort. Il se permettait donc de graver dans sa mémoire tout ce qui distinguait cet inconnu de ses tortionnaires. Lentement, la gorge totalement enrouée, il finit par articuler en fermant à demi les yeux.

"Je ne suis pas innocent. Et vous n’êtes pas là pour punir mon charmant géniteur. La justice a-t-elle cours ici ?"

Il n’avait toujours rien exprimé avec son visage, se contentant de sagement poser sa question. Mais son regard acier se troubla quelque peu. Il n’était pas sûr, mais c’était probablement sa phrase la plus longue depuis… Son enfance, à peu près. Mal à l’aise, Adrian tenta de bouger un peu, mais tous ses gestes étaient entravés par les chaînes à ses poignets et ses chevilles. Quelque part, il se sentait perdu. Personne ne serait venu pour rien jusque devant lui, lui en particulier, n’est-ce pas ? Mais il ne parvenait pas à comprendre ce que cette… personne, en face de lui, voulait. Il ne pouvait donc pas répondre à ses attentes…

Il aurait dû devenir fou. Ça lui aurait évité cette confrontation plus que troublante. Mais être fou ne l’aiderait pas à arrêter de s’ennuyer. Il passait, certes, énormément de temps à canaliser la douleur, mais c’était insuffisant. Il avait besoin de plus. Besoin de faire quelque chose de ce faux sentiment de vie qui l’animait encore. S’il n’était là que pour purger ses crimes, personne ne viendrait le voir. N’est-ce pas ? Le silence amplifia son malaise. Et s’il se trompait ? Lui qui ne jurait que pas l’exactitude, si cette théorie était la fausse de l’histoire ? Il n’avait pas le droit à l’erreur. Pas ici. Tu parles trop, imbécile. La phrase claqua dans sa tête, avant qu’il se rende compte que ce n’était rien. Juste cet humain qui l’avait envoyé au bûcher. Juste lui. Seulement lui. Rien de grave. Cet humain n’avait plus d’importance. C’était qui, déjà ? L’air plus serein, le brun releva la tête. Tant qu’à confronter l’inconnu…

Les yeux acier de l’allemand balayèrent une nouvelle fois cet inconnu devant lui. Il n’avait pas eu peur. Est-ce qu’il avait eu peur une fois dans sa vie ? Pas sûr. Cependant, la surprise le prit quand il se retrouva par terre. Ses liens..? Ils avaient disparu. Plus rien ne le retenait du mur et il s’était donc écrasé dans la poussière. Merveilleux. Mais au fond, il s’en foutait. Le brun s’était relevé sans un mot, fixant le démon Xaphan sans rien dire.

"Qui es-tu ?
- Personne."

C’est comme ça qu’on l’introduit à son… Son quoi, mentor ? Xaphan lui-même le prit sous son aile. Sincèrement, il ne voyait pas de très grande différence. Il était juste… Docile. Son professeur n’avait rien à dire de lui tant il était silencieux, se fondant dans son ombre. Et il l’avait bien formé, jusqu’à ce qu’un démon majeur décide de descendre sur terre. Là, il y trouva un moyen d’accélérer la formation du jeune démon en l’y envoyant avec lui. Adrian ne protesta pas. Pas son rôle.

La Terre telle qu’il la connaissait avait bien changé. Évidemment. Le monde ne s’était pas arrêté de tourner lorsqu’il était mort, voyons. Le brun se mit à tenir des archives sur ce qu’il voyait, à chaque visite sur Terre. Elles ne duraient jamais longtemps, comme si rester longtemps le ferait changer d’avis ? À faire n’importe quoi. Quelque chose d’humain, au fond. Mais Adrian avait-il jamais été humain, au fond ?

Récolter des âmes, c’était chiant. En plus de quatre cent ans, on ne lui avait donné aucune tâche digne de son intérêt. Dangereuses, compliquées, mais il n’arrivait qu’à s’ennuyer. Il préférait ne pas se faire remarquer, ne pas faire de vagues. L’ennui le tuait de nouveau à petit feu. L’occasion de rester sur Terre, il la saisit à pleines mains. Pour une fois, il savait ce qu’il voulait. Ce qu’il voulait, c’était se barrer d’ici pour découvrir des choses. En arrivant, il savait qu’il ne repartirait pas. Et tant mieux. Les humains sont tellement plus intéressants à observer.

Les ordres donnés au brun étaient simples : Suivre son libérateur. Entre-temps, il avait fini par retenir son nom. Mais Xaphan… Meh. Ils ont tous des noms bizarres, les démons ? Remarque, lui se faisait bien appeler "personne". C’était très original. Ça lui apprendra à vouloir jouer au malin. Un jour, il devrait se donner un nom. Pas maintenant.

Sans plus tarder, il se retrouva à gérer ces espèces de simili-humains que sont les maléficiens. Connaissant la nature humaine, l’idée-même que des humains puissent vendre leur âme à des démons ne l’étonnait pas le moins du monde. Mais le brun arrivait à gérer sans trop de problème. Il trouvait du temps pour apprendre à jouer aux échecs, aussi.

La tâche étant loin d’être insurmontable, le démon se débloquait du temps un peu partout. Il faisait généralement trop de choses en même temps pour "ne pas être productif". Trois siècles s’écoulèrent de manière plutôt paisible. Et trois cent ans, c’est long, démon ou pas.

Depuis trois ans, il avait dû suivre Xaphan à Las Vegas, son supérieur y reprenant la place d’un autre démon. L’idée lui plaisait moyen au départ. Les maléficiens semblaient agités de déménager avec eux. Mais, au fond, personne ne leur laissait le choix. Les craintes du démon finirent par s’apaiser un minimum, et une fois installé il reprit le travail sans protester. Mais forcément, tout n’allait pas rester tranquille. Une rébellion. Évidemment…

Tout était bien trop préparé. Adrian aurait dû flairer quelque chose. Il aurait dû se rendre compte… Le bilan n’était pas lourd en soit, mais plutôt difficile à admettre pour quelqu’un qui a toujours une dizaine de coups d’avance comme lui. Aelis, le propre bras-droit de Xaphan, s’était fait avoir. Moche. Et le big boss lui-même se faisait engueuler par les hautes sphères. Comment dire que l’ambiance était bien lourde…

Laissé seul quelques temps, le brun se débrouilla pour reconstruire sur les ruines qu’avaient laissé les vampires. OK, ils étaient légèrement sous-traités. Mais était-ce si terrible ? Il ne serait pas objectif en disant que "oui" alors se garda simplement bien d’y songer. Et l’effet boule de neige avait tout foutu en l’air. Il restait quoi ? Les loups. Génial. En quelques mois, ils avaient foutu des années de travail en l’air.

Le temps de gérer l’écartèlement de la famille Blackwood, de négocier la paix, de surveiller les chasseurs de loin… Xaphan pensa sûrement que le brun avait suffisamment fait ses preuves. Lui était au courant de n’être qu’un choix par défaut, mais si ces nouvelles fonctions le sortaient de son ennui constant, il s’y plierait avec joie. Il n’a été que rarement déçu depuis. Il ne prit un vrai nom qu’après sa "montée en grade", d’ailleurs. Finalement, les noms de démons sont tous bizarres.
Pseudo : Danton, Charlie, StereoD =3
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Votre fréquence sur le forum : tant que j’ai à faire, 7/7
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Calista Johansen

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Calista Johansen
Dim 24 Juil 2016 - 16:42
Wesh t'es charmant ça te dirait une glace à la menthe ? :kiri:

Bienvenue à Adrian en tout cas, j'attends de choper ton big boss pour savoir si tu es prêt pour te faire fouetter fondre dans la masse :xaphan:
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Zero Akaï

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Zero Akaï
Dim 24 Juil 2016 - 16:43
Re-Bienvenue sur le forum, Adrian ! (Y'a quand même beaucoup de doublons niveau nom, faudra des surnoms ! )
En tout cas, tu as bien complété la fiche donc niveau question, tu dois plus trop en avoir XD
Hâte qu'on se retrouve inrp ! :lala:
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Adrian A. von Lok

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Adrian A. von Lok
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Adrian A. von Lok
Lun 25 Juil 2016 - 8:26
*vole la glace à la menthe èwé*

Merchi à vous <3 Sinon pour les doublons... Appelez le "Alex" ? xD Y'a pas encore de alex èwé *vole la place du prochain alex èwé*
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Le Maître du Jeu

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Lun 25 Juil 2016 - 13:55

Etape de Validation

Bonjour et bienvenue à Las Vegas, Adrian !

Cela faisait depuis un moment qu'on attendait cette fiche ! Nous n'avons pas de raisons particulières pour empêcher ton arrivée à Vegas, tu es donc validé !

Tu connais déjà le forum donc nous allons éviter de te répéter tout le tralala. Tu peux embêter servir ton big boss maintenant o/

Passe un bon moment dans le Nevada et n'hésite pas à embêter le staff si tu as des questions ♥️



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